lundi 30 mars 2009

Un jour de plus, un jour de moins, cela se vérifie toujours.


Une gorgée, une chaleur qui coule lentement, trachée qui frissonne, comme un courant de vie dans ta poitrine, tu ne te pose pas de question, tu te contente de renouveller l'expérience. Une autre, puis une autre, à chaque gorgée supplémentaire ton coeur s'enhardit, tu souris d'abord, puis tu ris, tu te sens bien, peut etre même mieux, tu ne sais trop... Et puis au milieu de tout ça elle est là, son visage devant tes yeux aux pupilles dilatées, pourtant tu sais qu'elle n'est pas là, tu voudrais, tu voudrais tellement, mais tu la sait loin d'ici. Tu fermes les yeux, secoues la tete, t'ébroues comme un animal qui chasserais quelque parasite volant, comme tu la voudrais loin de ta tete à défaut de près de toi, tu presses tes paupières de tes mains, te tournes vers les autres faces souriantes autour de toi, prends quelques parts à l'agitation ambiante. Mais dès lors que tu baisses ta garde elle revient, à l'occasion d'un éclat de voix, d'une couleur, d'un contact quelconque, elle est partout et tu cherches à la toucher du doigt, mais lorsque ton index croit effleurer sa peau, mirage, tu es seul, seul au centre de la foule, peu importe qui ils sont, tu sais ce que tu désires à tes côtés, tu as beau le savoir ça ne le fera pas apparaitre... Alors tu reprends ton ballet liquide, tu laisses ton regard se vider et couler vers le vide.



Ces rêves, ses réveils en douceurs, ces sueurs froides sur peau brulante, ces questions sans réponses, ces cheveux qui collent au visage, ses frissons de fièvre, toujours cette volonté de comprendre pourquoi, il n'y a pas de raison, cela n'a aucun sens, cela n'a aucun sens, cela n'a aucun sens ...

Je me perds, loin d'eux.

2 commentaires:

Tine a dit…

I love you 'till the end <3

Anonyme a dit…

Ca parle d'une fille. Ca ressemble à ma vie. C'est évidemment pas ma vie.

Moi aussi je te loverai 'till the end.
Mais pas vraiment, dans ton dos et dans le mien aussi, je t'aimerai toujours à reculons.

elegiess.